9 sept. 2008

Ils m'énervent... mais ils m'énervent !!!

Qui ça? Tous les "responsables" politiques qui font de la musculation dans les médias à propos de la future négociation institutionnelle.
La palme revient sans doute à Kris Peeters qui pense pouvoir décider à la place des francophones de qui les représentera à la table des négociations.
Nous sommes évidemment là dans du pur symbolique. Le symbole du confédéralisme brandi comme un étendard par le cartel CD&V-NVA.
Ce serait donc les ministres-présidents des deux grandes communautés qui devraient présider les discussions. On ignore bien sûr les germanophones, mais ça permet aussi de faire comme si la Région Bruxelloise n’existait pas. Au grand dam d’ailleurs des flamands de Bruxelles qui ont de plus en plus l’impression d’être encore moins aimés que les francophones de la périphérie par les flamands de la Flandre (les « vrais »).
Il est sans doute temps de rappeler que des réformes institutionnelles se votent à la Chambre et au Sénat et que c’est le Gouvernement fédéral qui est responsable devant ces assemblées (et non le Gouvernement flamand, wallon, etc.). Et que donc, si quelque chose devait m…s’enferrer dans une difficulté, ce serait ce même Gouvernement fédéral qui se c…tomberait (et non le gouvernement flamand, etc.). Ce dont personne n’a vraiment envie (mais ça, on l’avait compris)
Redisons-le donc, c’est d’un accord entre les partis dont il s’agit, entre les partis démocratiques susceptibles de réunir une majorité spéciale au Parlement fédéral. Ca a toujours été ainsi depuis le pacte scolaire jusqu’aux réformes de 2002.
Tout le reste, ce sont de puériles luttes pour des symboles, des symboles de symboles dont personne n’a rien à f… faire !
Pas plus d’ailleurs que de l’habituel jeu de fléchettes politiciennes de Didier Reynders sur la famille social-chrétienne-humaniste.
Restera encore une mission bien difficile pour les médiateurs royaux : la forme de la table des négociations. Carrée, ronde, triangulaire, ovale ?...A trois dimensions peut-être ? Dur… !
Les écologistes, eux, restent disponibles… pour quand on sera redevenus sérieux.
Et pendant ce temps-là ; il pleut sur le Gordel…
Tiens, le nationalisme est-il soluble sous la pluie ?...
A suivre !

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