29 avril. Les parlementaires ECOLO et GROEN ! sont en réunion de groupe. Le VLD a menacé de quitter le gouvernement. 11.30 : un message du ministre VLD Van Quickenborne apparaît sur TWITTER : « Alea jacta est ». Tout le monde comprend : le jeune président du VLD vient de plonger le pays dans la crise politique. Au moment où la Belgique va prendre la présidence européenne, où l’euro est secoué par la plus dure crise de son existence, où il faut affronter les conséquences économiques et sociales de la crise financière et prendre des mesures sévères pour contrôler les banques et les fonds spéculatifs, un parti décide de plonger le pays dans l’incertitude.
Conscients des énormes enjeux du moment les partis verts, bien que se trouvant dans l’opposition, avaient accepté de participer aux négociations, forts d’une longue pratique du dialogue entre le Nord et le Sud.
Parce que nous sommes des gens responsables et que nous faisons passer l’intérêt du pays avant l’intérêt du parti.
Aujourd’hui, face à une situation si périlleuse, certains veulent répondre par l’abstention. Ce n’est pas un bon réflexe. Ce n’est pas quand le bateau est secoué par la tempête qu’il faut se réfugier dans son hamac.
Demain, il faudra affronter les problèmes de toute façon et former un gouvernement. Certains lancent déjà des ukases. Les écologistes préfèrent proposer des solutions et…de la bonne volonté, essentiellement tournés vers l’avenir, le nôtre, celui de nos enfants et petits-enfants.
Maintenant la parole est à vous, citoyens d’un pays compliqué et énervant, mais aussi plein de ressources, de richesses et que nous aimons. Ne gaspillez pas cette parole, ce droit fondamental.
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